PAUL BOISSET

28 JANVIER 1918-1er SEPTEMBRE 1944

MORT POUR LA FRANCE

En rentrant dans le cimetière de St Laurent par le portail de la rue des Juifs, sur la gauche, contre le muret de clôture, repose le Maréchal des Logis Paul BOISSET, "Mort pour la France". Il n'a plus de famille dans la commune et sa tombe est un peu délaissée. Quelques anciens de la commune, consultés, ne se souviennent pas de lui, et personne ne connait les circonstances de sa mort qui lui ont valu cette mention. Pourtant, son nom est inscrit au monument aux Morts.

Les formalités de relevage des sépultures à l'abandon ont attiré l'attention sur celle de Paul BOISSET et "Histoire Locale et Généalogie" a fait des recherches. Voila ce que nous avons pu réunir sur la courte histoire de Paul BOISSET.

 

 Paul BOISSET est né le 28 janvier 1918 à St Jean Froidmentel (41). C'est un enfant naturel et il porte à sa naissance le nom de sa mère: PONVERT. Il est reconnu le 10 mars 1918 par Henri Edmond BOISSET qui, le 4 mai 1918 à Romilly sur Aigre, épouse la mère de Paul, Germaine Augustine PONVERT. Henri Edmond BOISSET est né le 17 mars 1898 à Châteaudun (28), il est typographe. Germaine Augustine PONVERT est née le 1er mars 1896 à St Laurent des Eaux (41), elle est femme de chambre. Un autre fils, Jacques Armand, naitra à Henri Edmond et Germaine Augustine, le 11 décembre 1919 à St Laurent des Eaux (41). Le couple est alors déclaré résidant à St Laurent des Eaux, et Henri Edmond est marin à Cherbourg.

 

Paul BOISSET s'engage à 18 ans, le 17 décembre 1936. Il s'embarque le 18 mars 1937 à Marseille pour Beyrouth où il débarque le 26 mars 1937. Il se rengagera pour 2 ans le 8 juillet 1939 à l'intendance militaire de Beyrouth. Il est nommé soldat de 1ère classe au 6ème RCA (6ème Régiment de Chasseurs d'Afrique) le 16 février 1941. Il est nommé Brigadier le 18 mai 1941.

 

Le 8 juin1941, le Général CATROUX, au nom du Général de GAULLE, chef de la France Libre, proclame l'indépendance du Liban et de la Syrie. Les troupes Anglaises alliées à celles de la France Libre envahissent ces pays alors occupés par des troupes fidèles au gouvernement de Vichy. Le 6ème RCA en fait partie, et Paul BOISSET participe aux combats.

 

Plaque sur la tombe de Paul BOISSET
Plaque sur la tombe de Paul BOISSET

Paul BOISSET se distingue et il est cité à l'ordre du Corps d'Armée le 23 août 1941: "dépanneur au TC du 1er escadron, s'est porté le 13 juin 1941, sous le bombardement de la flotte auprès d'une chenillette en panne qui bloquait un convoi auto, l'a dépannée sous le feu en cinq minutes, l'a sortie de la route, a sauté au volant d'une blindée qu'il a ainsi sauvée d'une destruction certaine, faisant preuve d'un courage et d'un sang froid au-dessus de tout éloge. Ne cesse de démontrer depuis le début de la campagne le plus grand dévouement et le plus grand mépris du danger." Les combats durent jusqu'au 12 juillet 1941 et l'armistice est signé le 14 juillet à St Jean d'Acre, les Alliés prenant le contrôle de la région..

 

Le 26 juillet 1941, le 6ème RCA est regroupé à Djoumeih. Puis il embarque le 11 septembre à Beyrouth, et arrive à Marseille le 19 septembre. Paul BOISSET est démobilisé le 4 octobre 1941.

 

Le 8 décembre 1941, le 6ème RCA embarque à Marseille et s'installe à Taza, au Maroc. Après le débarquement Allié du 8 novembre 1942 en Afrique du Nord, les Allemands envahissent la zone libre et Hitler dissout l'armée d'Armistice le 27 novembre. Le 6ème RCA est reconstitué, et armé par les Américains, il se met au service des Alliés et de la France Libre.

 

 

La croix dressée à la mémoire des 14 Français tués à Dun/Auron, à la cité des Cadres, route de Bussy.
La croix dressée à la mémoire des 14 Français tués à Dun/Auron, à la cité des Cadres, route de Bussy.

Mais revenons un peu en arrière et en France. En 1939, le Génie commence la construction d'un terrain d'aviation à Dun/Auron (Cher). A la signature de l'armistice, en septembre 1940, les travaux sont arrêtés. Un bataillon du 1er Régiment d'Infanterie et un escadron du 72ème Régiment d'Artillerie prennent alors possession des lieux qui se trouvent en zone libre.

 

Après la dissolution de l'armée d'Armistice, à partir du 30 novembre 1942, le bataillon du 1er RI entre dans la clandestinité et constitue l'ossature des maquis de la région.

 

Dans la même lettre où il annonce sa décision de dissolution de l'armée française, Hitler propose à Pétain de remettre sur pied une armée "fidèle", sous entendu sous contrôle des Allemands. Celui-ci saute sur l'occasion car, pour un soldat, une armée aussi symbolique soit-elle, parait indispensable pour asseoir son autorité. Le Chancelier envisage plutôt une armée contrôlée par la police en qui il a plus confiance qu'aux officiers. Après des négociations assez longues, grâce à l'appui de Von RUNDSTEDT, le Général BRIDOUX forme le 1er Régiment de France à partir de juillet 1943. Il se compose de 2760 hommes répartis en 3 bataillons. Un de ces bataillons, commandé par le Colonel AUBLET, occupe, à Dun/Auron, les cantonnements du 1er RI dissout. Paul BOISSET s'engage dans ce régiment sous les ordres du Lieutenant de NEDDE.

 

Le 1er RF accueille une centaine de miliciens qui sont fortement Pétainistes et mènent plusieurs actions contre la Résistance. Mais dans l'ensemble, les hommes sont anti allemands. A partir du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, ils sont nombreux à rejoindre les maquis.

 

En août 1944, une bonne partie des hommes du 1er RF voulait déserter et rejoindre les FFI. Le 21 août, le Colonel BERTRAND dissout 2 bataillons du 1er RF, celui basé à Dun et celui basé à St Amand-Montrond. Dans les jours suivants, les hommes de ces bataillons rejoignent le maquis. Paul BOISSET est de ceux là, et il s'intègre à la 33ème demie brigade des FFI.

 

Le 13 octobre 1944, le Lieutenant de NEDDE, 33ème demi-brigade, 2ème bataillon des FFI, raconte dans un courrier à la mère de Paul BOISSET:

" …..Au mois d'août, le régiment ayant été dissous (NDLR: il parle du 1er Régiment de France), nous sommes tous passés au FFI du Cher où nous avons formé la 33ème demi-brigade. Votre fils, qui était déjà dans mon peloton à Dun/Auron, est resté avec moi ainsi que tous ses camarades...."

 

Dans les semaines qui suivirent le débarquement, les Allemands sont maintenus en Normandie, mais après le 15 août et le débarquement en Provence, HITLER ordonne à ses troupes du Sud Ouest de la France de se replier sur l'Allemagne. Elles remontent par le Poitou et le Berry vers Dijon en trois colonnes:

- la première, sous les ordres du Général VON DER KAMMER

- la deuxième sous les ordres du Général TAGLISHBECK

- la troisième sous les ordres du Général ELSTER qui se rendra aux Américains à Beaugency (Loiret).

 

Parmi les troupes du Général TAGLISHBECK, fortes de 30 000 hommes, il y a une unité hindoue, la 95ème Brigade indienne. Elle avait été créée par Subhas Chandra BOSE, un indépendantiste extrémiste Indien réfugié en Allemagne. Les 3500 hommes qui la composent sont d'anciens soldats de l'armée britannique faits prisonniers par l'Africa Corps de ROMMEL pendant les campagnes d'Egypte et de Lybie. Cette unité, très indisciplinée, sème la terreur sur son passage.

 

Voici un témoignage recueilli par Alain RAFESTTHAIN, dans son ouvrage "1944.... et le Cher fut libéré..." sur le passage de cette brigade indienne à Baranthaume et à Dun/Auron:

 

" Dans le Cher-Sud, les Allemands déferlent par trois itinéraires, d'ouest en est:

- Saint Florent, Bourges, Sancoins

- Lignières, St Amand, Charenton

- Châteauneuf, Dun/Auron, Blet, Sancoins

 

En réalité, attaqués de toute part (mais surtout de nuit et sur les queues de colonnes car les effectifs du 1er RI, bien qu'importants, sont dérisoires par rapport à ceux de l'ennemi), les Allemands se dispersent sur les petites routes où les rencontres sont sanglantes. La 5ème compagnie tue trois soldats ennemis, la 3ème cinq, mais plusieurs agents de liaison français sont arrêtés et exécutés.

 

A 25 kms au sud de Bourges, c'est parce qu'elle a quitté son itinéraire principal, qu'une partie d'une très grosse colonne allemande de 4 000 hommes, dont de nombreux Hindous, arrive dans le village de Baranthaume où se trouve déjà les FTP du Colonel Hubert. L'affrontement est inévitable et les FTP, bientôt renforcés par des éléments de la 33ème demi-brigade (celle dont fait parti Paul BOISSET), obligent l'ennemi à reculer et à télescoper un convoi qui suivait, provoquant un énorme embouteillage.

 

Mais les Hindous incendient le village avant de l'abandonner et les maisons brûlent les unes après les autres. Il est 19 heures et la colonne remonte jusqu'à Levet: les Hindous y violent 28 femmes avant de se diriger vers Dun/Auron où se produit une nouvelle attaque de la 33ème demi brigade. En représailles, l'ennemi allume de nouveaux incendies et fusille une dizaine de maquisards de même que quinze Dunois pris en otages. Quatre kilomètres plus loin, la colonne arrive à Bussy dont le curé, le père Marquis, témoigne:

 

"Le 1er septembre 1944, une colonne allemande débarquait à Bussy après avoir semé la terreur et la mort sur son passage. On l'appelait la colonne lumineuse; elle venait d'incendier plusieurs maisons à Dun et de tuer plusieurs passants. Elle était composée d'éléments très disparates et redoutables: d'anciens prisonniers russes et indiens enrôlés par les Allemands. Ils débarquaient avec le cadavre d'un adjudant des leurs, tué en cours de route par par la résistance (FTP). Des cosaques creusaient la tombe dans le cimetière. L'après midi, la troupe était rassemblée dans et autour de l'église pour une célébration religieuse et des chants. Requis d'y assister, je demandai quelle était l'appartenance relieuse du mort. Comme on me répondit qu'il était protestant, je me récusai et fus gardé enfermé chez moi durant toute la cérémonie. Au moment de l'ensevelissement au cimetière, la troupe salua le mort par une décharge de mousquèterie...Et c'est ce qui nous sauva...

 

En effet, à ce même moment, arrivait au dessous de la place de l'église un camion chargé de FFI armé, membres de l'unité commandée par le capitaine Féral et basée à la fermette de la Grenouillère, sur Lantan. Ils n'avaient pu être avertis de la présence de la colonne allemande, les routes étant surveillées dès le matin. Entendant les coups de feu, ils eurent juste le temps de reculer et de se dissimuler dans un boqueteau jusqu'au départ des Allemands. Ceux ci sur la route de Lantan, fusillèrent deux hommes qui travaillaient dans les champs".

 

Le lendemain, la colonne allemande sévira à nouveau dans le secteur de Blet et à Sancoins où une vingtaine de femmes seront aussi violées. Elle aura néanmoins subi de lourdes pertes (difficiles à évaluer) et mis 36h pour parcourir 40 kilomètres".

 

Quatorze Français ont été tués au cours des affrontements de Dun/Auron, certains au combat, d'autres fusillés à la cité des Cadres, route de Bussy. Paul BOISSET, peut-être fait prisonnier, est parmi ces derniers. Cela est accrédité par un certificat médical établi le 27 novembre 1944 qui constate sur son corps "des plaies thoraciques hautes multiples par balle", ce qui semble confirmer une exécution.

 

Rapport d'autopsie d'un médecin de la Colonie
Rapport d'autopsie d'un médecin de la Colonie

Le 13 octobre 1944, le Lieutenant de NEDDE, raconte dans un courrier à la mère de Paul BOISSET:

"...mais le malheur a voulu qu'au cours d'un combat que nous avons livré le 1er septembre, près de Dun, à une colonne allemande, il se soit heurté à de gros éléments ennemis tandis qu'il patrouillait en moto. Votre fils, Madame, s'est défendu magnifiquement et avait tué plusieurs agresseurs avant d'être frappé lui-même et vous pouvez être fière de lui. Je l'ai proposé pour avoir la médaille militaire et j'espère que ma démarche aboutira."

 

Le Colonel BERTRAND, Commandant le groupement, cite à l'ordre du Régiment le Maréchal des Logis Paul BOISSET: "le 1er septembre 1944, surpris par l'ennemi, au cours d'une mission qu'il exécutait seul avec un camarade, s'est défendu avec un magnifique courage. A succombé sous le nombre après avoir lutté jusqu'à la dernière extrémité".


Un autre témoignage sur les combats de Dun/Auron nous est donné par Alain RAFESTHAIN dans son ouvrage "1940-1944 La Résistance aux mains nues". C'est celui des Docteurs MASSON et RAUCOULES qui avaient créé une antenne chirurgicale clandestine dans les locaux de la Colonie Familiale de Dun/Auron. Cet établissement psychiatrique féminin, rattaché administrativement à la Préfecture de la Seine, était situé en zone Sud et joua le rôle d'hôpital psychiatrique départemental, voire régional dès juin 1944. La Colonie fut donc amenée à jouer un rôle actif dans la vie de la région avant même d'aider la Résistance par la création d'un centre chirurgical clandestin qui fonctionna à partir du 19 août 1944. Voici le compte rendu de son activité pour les premiers jours de septembre, période qui nous intéresse:

 

1er septembre: des colonnes allemandes commencent à passer dès la fin de l'après midi; elles circuleront toute la nuit. Des éléments de la Résistance tentent de les stopper près du passage à niveau mais leur opposition est violemment réprimée par les troupes ennemies qui tuent des militaires, allument des incendies, fusillent des civils et pillent des maisons dans la matinée du lendemain. Une quinzaine d'habitants de Dun/Auron se réfugient à la Colonie pour y passer la nuit. Des visiteurs (employés de la Colonie qui étaient chargés de visiter les malades placés chez des particuliers) se risquent à aller ramasser les morts mais ils ne parviennent à en ramener qu'un petit nombre car les Allemands continuent à passer et à tirer sur ceux qui se hasardent dans les rues. Les corps de 3 FTP tués à Contres doivent être abandonnés provisoirement dans une carrière avec la voiture de la Colonie, la traversée de la ville étant trop dangereuse. Depuis plus de dix jours, en effet, les troupes allemandes battaient en retraite massivement, venant du Sud Ouest; elles cherchaient à traverser la Loire à Nevers où les ponts étaient encore praticables. Pour notre région, elles passaient par St Amand et par Bourges et c'est lorsque la route de Levet à Bourges leur fut interdite qu'elles empruntèrent, pour rejoindre la route de Bourges à Sancoins, la voie transversale qui passait par Dun.

Trois combattants sont admis au centre chirurgical:

- 1 FTP, FOS…, qui souffre d'une palie à l'épaule gauche

- VIO…, du 1er Régiment de France, touché par balle à la fesse

- 1 FFI, BRU…, qui présente une plaie thoraco-phréno-abdominale avec ouverture de la plèvre, du péritoine et lésion de la face convexe du foie. Malgré les soins qui lui sont prodigués, BRU… ne survit pas à ses blessures.

(NDR: les noms des blessés ne sont que partiellement notés, sûrement pour les dissimuler en cas de perquisition des Allemands)

 

2 septembre: le personnel de la Colonie prend l'initiative d'aller ramasser les victimes faites par les Allemands dans la soirée et les nuits précédentes. Ce sont:

- les trois FTP ramassés près de Contres (G. AUC…, J. PIN… et M. EMM…) et abandonnés la veille dans la carrière.

- quatre militaires du 1er Régiment de France (capitaine RUS… (Jean Félix RUSTICONI), brigadier chef P. BOI… (Paul BOISSET), soldat LIN… (Jean Baptiste François LINARES), et sergent chef BR… (Jean Yvan Albéric BRU), qui n'est que blessé mais qui succombe peu après son arrivée au centre)

- deux gendarmes (L. BAL… (Léon BALAIRE), CLA… (Jean Alfred René Francisque CLAIS)

- cinq civils (J. COU… (Jean Henri COUTANT), P. JAN… (Pierre Louis Marcel JANIN), J. GUE… (Jean Marie GUERIN), A. COL…( Louis COLLIOT?), PIF… (Jean Louis PIFFAULT)

A l'exception des deux derniers civils qui sont recueillis par leur famille, tous les autres sont amenés à la morgue de la Colonie, sous le feu de l'ennemi, par le personnel qui procède à leur toilette mortuaire. Ils sont identifiés et un procès-verbal des constatations anatomiques sommaires est dressé. Les objets trouvés sur les victimes sont inventoriés et mis de côté pour être remis aux familles.

Dans l'après midi, les troupes qui cantonnaient à Dun commencent à évacuer la ville après avoir saisi tous les véhicules découverts sur leur passage. L'ambulance de la Colonie et la bicyclette de service sont du nombre.

Un Dunois atteint d'une balle au coude gauche est encore admis au centre.

 

3 septembre: l'absence totale d'Allemands permet d'aller relever les cadavres des victimes qui n'ont pu être ramassés la veille. Onze morts sont ainsi rassemblés à la morgue de la Colonie. Celui d'un sergent-chef du 1er Régiment de France s'y ajoute bientôt: blessé à proximité de la route Bourges-Sancoins, il succombe peu après l'intervention pratiquée au centre. En tout, quatorze victimes sont dénombrées dont dix à Dun même, trois à Contres et une dans un petit bois près de la route Bourges-Sancoins.

 

4 septembre: l'ennemi poursuit sa retraite

 

Les victimes seront inhumées religieusement le 5 septembre dans le cimetière de Dun. Puis les familles transfèreront les corps dans des tombes familiales. La mère de Paul BOISSET ramènera le corps de son fils à St Laurent des Eaux.

 

Une croix a été dressée en novembre 1950 à Dun/Auron, à la mémoire des 14 Français tués le 1er septembre par les Allemands.

 

La tombe de Paul BOISSET au cimetière de St Laurent
La tombe de Paul BOISSET au cimetière de St Laurent

 

LES VICTIMES DES COMBATS DU 1er SEPTEMBRE 1944 A DUN/AURON

 

 Paul BOISSET, 26 ans: le corps a été trouvé cité des cadres, route de Bussy, à Dun

Jean Henri COUTANT, 22 ans: le corps a été trouvé cité des cadres,

route de Bussy, à Dun

Jean Alfred René Franscisque CLAIS, 28 ans: le corps a été trouvé cité des cadres, route de Bussy, à Dun

Léon BALAIRE, 34 ans: le corps a été trouvé cité des cadres, route de Bussy, à Dun

Pierre Louis Marcel JANIN, 23 ans: le corps a été trouvé cité des cadres,

route de Bussy, à Dun

Jean Marie GUERIN, 44 ans: le corps a été trouvé cité des cadres,

route de Bussy, à Dun

Mario AIMONETTO, 29 ans: le corps a été trouvé sur la route d'Issoudun

au lieu dit "les Marais"

Jean Baptiste François LINARES, 20 ans: le corps a été retiré de l'écluse

du canal du Berry à Dun.

Jean PINAULT, 16 ans: le corps a été trouvé sur la route d'Issoudun au lieu dit "les Marais"

Maurice Georges AUCLAIR, 35 ans: le corps a été trouvé sur la route d'Issoudun au lieu dit "les Marais"

Jean Félix RUSTICONI, 47 ans: le corps a été trouvé sur la place du Marché

Jean Louis PIFFAULT, 81 ans: le corps a été trouvé à son domicile

Jean Yvan Albéric BRU, 34 ans: le lieu de découverte du corps n'est pas précisé

Louis COLLIOT, 41 ans: le corps a été trouvé sur la place des Ormes

 

Cette étude a été réalisée en novembre 2010

par la section "histoire locale et généalogie"

de l'association ARTS ET LOISIRS

41220 St LAURENT NOUAN

 

d'après des recherches de

 Jean Pierre LAPEYRE

 

 Remerciements, pour les documents et les renseignements qu'ils ont mis à ma disposition, à:

 - Monsieur Alain RAFESTHAIN, Président du Conseil Général du Cher

- Monsieur le Maire et le secrétariat de la mairie de Dun/Auron

- Monsieur Pierre GOYON

- Monsieur Fabrice POULET

- Monsieur Daniel BOISSET